Voici venu le temps où les cyclamens ajoutent leurs couleurs aux tapis de feuilles mortes, signe que l’automne est déjà bien là et…
que nos nouvelles sacoches viennent d’arriver !
Après plusieurs années sur les routes du monde, à bricoler nos propres sacoches avec des bouts de tissus aux couleurs locales, nous avons décidé d’équiper nos deux vélos de paires de Crosso Twist. Alors, et avant de voir ce qu’elles ont dans le ventre, un grand merci à Cyclo-randonnée qui, comme à son habitude, réalise une chouette sélection de matériel pour le vélo de voyage/de randonnée/de tous les jours !
Mais alors, qu’en est-il de ces sacoches ?!?
Au déballage, rien à dire : c’est beau, c’est propre, ça semble très efficace !
Le tissu est vraiment de bonne qualité et solide.
Les coutures sont propres et soignées.
Les fermetures rapides, les sangles, les boucles et les crochets, eux aussi, sont de bonne facture.
A l’intérieur, les fixations des crochets sont protégés par des capuchons afin de ne pas abîmer votre matériel.
Et, le petit détail qui n’est pas pour nous déplaire (!), chaque paire de sacoches vient avec un jeu de protection, afin que les crochets de fixation n’endommage pas le porte-bagages. Composé de 4 pièces de scotch double face et de 4 tubes en plastique.
Merci Crosso de penser à nos porte-bagages ! Seul petit hic : chaque sacoche est équipée de 3 crochets !
A la mise en place : les choses se corsent !
Tout d’abord, et pour se mettre en jambe, ce « kit » de protection, qui est le bienvenu (bien que, vous l’aurez compris, 6 protections au lieu de 4, par paire de sacoches aurait été plus appréciable !), nous paraît un peu faiblard… il faut dire que l’on a pour habitude de protéger nos porte-bagages avec du bon gros tuyau d’arrosage !
Et l’on en vient alors, au premier (et unique !) défaut qui nous aura été donné de constater : le manque d’adaptabilité…
En effet, impossible d’installer les crochets sur nos protections, trop épaisses. Alors bien sûr, on aura essayé d’ouvrir un peu les crochets. Mais, si il y’a bien un point qui, là encore, nous aura été donné de constater : c’est du solide… sacrément solide !
Difficile de les faire bouger et nous nous contenterons donc de trouver de nouvelles protections, un peu plus épaisses que celles proposées.
Tergiverser pour un bout de plastique, c’est un peu chercher les noises, nous direz-vous… et nous vous l’accordons de bonne grâce !
En revanche, là où le manque d’adaptabilité devient plus gênant, et auquel vous serez confrontés si, vous aussi, vous avez du matériel qui sort quelque peu des standards : c’est dans le positionnement de vos sacoches sur le porte-bagages.
En effet, les crochets sont directement rivetés sur la structure de la sacoche. Ils ne peuvent donc pas se déplacer, se rapprocher, se décaler, et vous devrez donc vous contenter de la position où ils voudront bien s’insérer sur votre porte-bagages !
Peut-être est-ce dû à nos porte-bagages, mais nous n’avons pas eu beaucoup de choix : sur le LKLM, la seule position arrière autorisée est plutôt correcte, mais sur le Pino, la sacoche arrière est vraiment très à l’arrière…
A noter qu’il en est de même pour le réglage de la hauteur : sur nos deux vélos, impossible d’installer nos sacoches sur le tube surbaissé…
M’enfin, tout ceci pourrait paraître… déplaisant, mais sachez qu’il n’en est rien, surtout si vous aimez bricoler, bidouiller et… tergiverser !
Alors, et pour le plaisir, voici quelques photos de nos petits montages, avant la mise en mouvement !
Porte-bagage avant tandem Hase Pino - ajout d’une extension métallique |
Porte-bagage arrière LKLM - ajout d’une extension métallique (similaire à celle proposée par Crosso) |
Porte-bagage arrière tandem Hase Pino - ajout d’une drisse |
A l’utilisation, ces sacoches sont vraiment très pratiques (comme beaucoup d’autres nous direz-vous !).
Une fois qu’elles sont bien réglées en tension, installer et sortir vos sacoches est un jeu d’enfant, encore faut-il si prendre correctement ! Pour les installer, mieux vaut placer tout d’abord le crochet du bas, puis soulever la sacoche jusqu’à pouvoir mettre en place les crochets du haut. Pour les sortir, c’est pareil,… mais à l’envers !
Premiers kilomètres pour se remettre en jambe après plus de 5 mois à l’arrêt et rien à signaler : les sacoches restent bien en place, même dans les cailloux, elles ont une bonne capacité de chargement et résistent bien aux grosses pluies. Le tissu extérieur se mouille et s’imbibe d’eau, contrairement à un tissu de type bâche de camion ou à un cuir synthétique, où l’eau ruisselle. En revanche, et c’est là le plus important, les affaires restent bien au sec !
D’ici quelques mois, et après leurs en avoir fait voir de toutes les couleurs (!), nous publierons la deuxième partie de ce test… avec un peu plus de recul sur l’utilisation, l’étanchéité, l’usure, la solidité, etc.
Nous partons vers le Sud, plutôt confiant : ces sacoches ont l’air d’être vraiment de très bonnes qualités …