Parfaitement incroyable ! Après 5ans de voyage, jour pour jour, et pour la première fois, nous avons besoin d’un « permis de circuler » pour continuer notre petite balade !
Demande effectuée, demande acceptée, et puis non, enfin si,... et re-non...
Et bien tant pis, nous allons nous remettre en route incessamment sous peu... avec ou sans permis !
Mais où sont ils encore allés mettre leurs roues ?! Au Tibet, en zone 51, en Corée du Nord, sur le continent Antarctique ???
Pas du tout, nous sommes toujours au Pérou ! Un pays simple et tranquille, au faible taux de délinquance ?
Détrompez-vous, ignares confortablement installés sur le vieux continent ! Ici règne une ambiance apocalyptique, moribonde, dictatoriale, digne des meilleurs films de science-fiction.
Si l’on peut s’aventurer à quelques conseils de voyage : évitez à tout prix le Pérou jusqu’à nouvel ordre !
En effet, depuis quelques jours une maladie contagieuse a rendu ce pays totalement psychotique. Les symptômes, de ce que l’on nous en a dit : une toux, un nez qui coule et un peu de fièvre...
Une simple grippe, non ? Taisez-vous hérétique !
Cette maladie s’appelle le Coronavirus... cela ne vous parle sûrement pas, puisque « Corona » signifie couronne en espagnol. Autrement dit : « virus couronné » ou « Virus Roi »... de quoi faire trembler tout un peuple et faire descendre l’armée dans les rue ! Et ce n’est pas une mauvaise blague : bouclier et fusils d’assaut à la main pour traquer ce satané virus, qui paraît se répandre plus facilement la nuit, puisqu’il est ici, strictement interdit de sortir de chez soi de 18h à 5h... !
Alors, et pour tout ceux qui n’en croiraient pas leurs oreilles, qui s’en auto-pincent, qui s’en pincent mutuellement, pour ceux qui s’organisent et se réunissent pour des « Rassemblements Collectifs de Pince-mi Pince-moi »... nous avons le moyen de vous en convaincre : ci-après, la chanson du Coronavirus, les lundi, mercredi, vendredi et samedi, sur le camion-poubelle...
Cuuuumbiaaaa !...
...Comme aux plus belles heures de la République Stalinienne, enfin, de ce que l’on peut en imaginer puisque nous n’avons pas eu l’occasion de traverser la Russie à cette époque là.
Mais pourquoi vous remettre en route alors ???
Calmez-vous et surtout, ne cédez pas à la panique, qui ne saurait que semer le trouble dans vos esprits déjà bien mal traités...
Premièrement, et pour rassurer les plus sceptiques d’entre-vous, sachez que nous sommes passés en alerte rouge et allons appliquer dès à présent notre mesure phare : éviter toutes sources potentielles de contaminations... à savoir, les cafés-internet, les points presse et autres sources radio-télévisés... un assainissement mental nécessaire et plus que salutaire.
Et puis, certes, nous sommes bien conscients du contexte un peu particulier qui plane ici pour ce rrerrere-depart, mais là, nous n’y tenons plus : les vélos sont plus que prêts avec, un siège, aux mensurations de la « zero gravity position », monté sur amortisseurs, pour Maëly, une véritable draisienne de voyage en bois/métal (angle de chasse 74°, pour une chasse de 47mm), un pupitre en bois pour rêver, des sacoches entièrement cousues-mains avec amour,... bref, après 4 mois « enfermés » dans un appartement, à travailler comme des petits chinois, veuillez nous en excuser l’expression, c’est décidé, on se remet en route... à nous l’air libre !
Oh, nous n’irons sûrement pas bien loin, vu les barrages organisés et la phobie générale des « gringos porteur de virus » qui règne ici ! Nous visons la « Valle Escondido » (la Vallée Cachée), histoire d’aller camper au vert le temps que passe cette période un peu loufoque...
Et pour terminer ce petit message, voici venu le temps pour nous de vous dire « à très très bientôt », puisque ça y est, c’est officiel, le bateau qui nous rapprochera de notre vieux continent partira de Buenos Aires, Argentine, le 4 avril... 2021 ! Plus que quelques coups de pédales donc !
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